Document de référence et rapport fi nancier annuel 2015 - BNP PARIBAS 309

5RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES PILIER 3

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Risque de crédit

➤ TABLEAU N° 32 : VENTILATION DES CRÉANCES RESTRUCTURÉES PAR CLASSE D EXPOSITION

En millions d euros

Encours restructurés au 31 décembre 2015

Montant brut Dépréciations Montant net

Dont encours douteux

Montant brut Dépréciations Montant net

Prêts et créances 12 682 (3 729) 8 953 6 527 (3 027) 3 500

Administrations centrales et banques centrales 113 (2) 111 4 (2) 2

Entreprises 5 445 (1 924) 3 521 4 074 (1 841) 2 233

Établissements 459 (53) 406 104 (39) 65

Clientèle de détail 6 665 (1 750) 4 915 2 345 (1 145) 1 200

Engagements hors-bilan 447 (4) 443 50 (1) 49

TOTAL 13 129 (3 733) 9 396 6 577 (3 028) 3 549

➤ TABLEAU N° 33 : VENTILATION GÉOGRAPHIQUE DES CRÉANCES RESTRUCTURÉES

En millions d euros

Encours restructurés au 31 décembre 2015

Montant brut Dépréciations Montant net

Dont encours douteux

Montant brut Dépréciations Montant net

Europe 11 199 (3 265) 7 934 5 584 (2 630) 2 954

France 4 261 (1 182) 3 079 1 668 (778) 890

Belgique 302 (67) 235 191 (67) 124

Luxembourg 435 (63) 372 113 (55) 58

Italie 3 215 (1 056) 2 159 2 427 (987) 1 440

Allemagne 307 (32) 275 34 (17) 17

Autres Pays d Europe 2 679 (865 ) 1 814 1 151 (726 ) 425

Amérique du Nord 605 (66) 539 261 (60) 201

Asie Pacifi que 48 (7) 41 18 (4) 14

Reste du Monde 1 277 (395) 882 714 (334) 380

Turquie 338 (2) 336 14 (2) 12

Pays du Golfe - Afrique 150 (69) 81 67 (59) 8

Autres Pays 789 (324) 465 633 (273) 360

TOTAL 13 129 (3 733) 9 396 6 577 (3 028) 3 549

TECHNIQUES D ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

Les techniques d atténuation du risque de crédit sont prises en compte conformément à la réglementation. En particulier, leur effet est évalué dans les conditions d un ralentissement économique. Elles sont distinguées en deux grandes catégories :

■ les sûretés réelles constituées au profi t de la Banque garantissent l exécution à bonne date des engagements fi nanciers d un débiteur ;

■ les sûretés personnelles correspondent à l engagement pris par un tiers de se substituer au débiteur primaire en cas de défaillance de ce dernier (garanties). Par extension, les assurances crédit et les dérivés de crédit (achat de protection) font partie de cette catégorie.

Pour le périmètre traité en approche IRBA, les sûretés personnelles et réelles sont prises en compte, sous réserve de leur éligibilité, par une diminution du paramètre de Perte en cas de défaut (LGD, correspondant à un rehaussement du Taux de recouvrement global, TRG) applicable aux transactions concernées pour les opérations du portefeuille d intermédiation bancaire. La valeur prise en considération tient compte le cas échéant des asymétries de devise et de maturité et, pour les sûretés réelles, d une décote appliquée à la valeur de marché de l actif nanti sur la base d un scénario de défaut en période de ralentissement économique, le montant des sûretés personnelles étant affecté d une