Document de référence et rapport fi nancier annuel 2015 - BNP PARIBAS292
5 RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES PILIER 3
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Risque de crédit
Paramètre modélisé Portefeuille
Nombre de modèles Modèle et méthodologie
Nombre d années - données de défaut/de perte
Classes d expositions bâloises
CCF/EAD CCF pour les entreprises, les banques et les États souverains 1
CCF calibré sur la base d observations internes pour les lignes de crédit confi rmées, utilisation de paramètres réglementaires pour le reste > 10 ans Tous
Banque De Détail en France Prêts immobiliers aux particuliers - CCF = 100 % 5 ans
Prêts hypothécaires et autres produits de détail
Banque De Détail en France - Crédits d investissement et Prêts immobiliers aux PME - CCF = 100 % 5 ans
Clientèle de détail & PME
Personal Finance - Crédits renouvelables et Prêts aux particuliers (France, Espagne, Allemagne, Hongrie et République tchèque)
1 modèle par pays
Arbre de décision. CCF calibrés sur les données internes de défaut et de perte historiques, intégrant l impact du ralentissement économique lorsque cela est jugé pertinent. > 10 ans
Exposition renouvelable des particuliers et autres produits de détail
Banque De Détail en Belgique Prêts immobiliers résidentiels 1
Modèle fondé sur des règles, validé sur la base de données historiques 8 ans
Prêts hypothécaires et autres produits de détail
Banque De Détail en Belgique Public Banking 1
Modèles basés sur une régression qui déterminent un CCF pour les différentes familles de produits 8 ans
Banques, Souverains, PME
Banque De Détail en Belgique Banque commerciale (PME/ Midcap) & Banque des Entrepreneurs (petites entreprises, travailleurs indépendants et professions libérales) 1
Modèles basés sur une régression qui déterminent un CCF pour les différentes familles de produits 8 ans
Entreprises, PME, Prêts hypothécaires, autres produits de détail
Banca Nazionale del Lavoro (Particuliers) - CCF = 100 % n.a.
SME Retail et particuliers
BACKTESTING Chacun des trois paramètres de risque de crédit (PD, LGD, CCF/EAD) fait l objet chaque année de tests de vérifi cation a posteriori (backtesting) et, pour la probabilité de défaut, de comparabilité externe (étalonnage) destinés à contrôler la performance du dispositif sur chacun des segments d activité de la Banque. Le backtesting consiste à comparer les paramètres estimés et leur réalisation. Lors d un étalonnage, les paramètres estimés en interne sont comparés aux estimations d organismes externes.
Sur le périmètre IRBA non Retail, l ensemble des notes, y compris les notes de défaut 11 ou 12, de toutes les contreparties qui supportent un risque de crédit est conservé sur un historique long. De la même manière, les récupérations observées sur les dossiers déclarés en défaut à un moment donné de la période sont archivées. Des tests rétroactifs de validité sont menés sur la base de ces éléments pour chacun des paramètres de risque aussi bien globalement que sur le périmètre de chacune des méthodes de notation. Ces exercices visent à mesurer la performance globale et unitaire des méthodes de notation et en particulier à vérifi er le pouvoir discriminant du dispositif (les contreparties les moins bien notées font plus défaut que les contreparties bien notées) et le caractère prédictif et prudent des paramètres. À cet effet, les récupérations observées sont comparées aux récupérations prévues et les taux de défaut observés sont comparés aux taux de défaut prévus pour chacune des notes. Le caractère « à travers le cycle » ou « downturn » des ratings et des taux de récupération global (TRG) est aussi vérifi é.
Lors de l étalonnage, sur ce périmètre, les notes internes sont comparées aux notes de plusieurs agences de notation externe, sur la base de la correspondance indicative entre notes internes et notes externes. Pour les entreprises clientes du Groupe bénéfi ciant d une note externe (environ 10 % de cette population), l analyse comparative des données sur laquelle repose la notation interne fait apparaître une approche conservatrice du dispositif retenu.
Des mesures de performance sont aussi réalisées sur des sous-périmètres de classes d actifs homogènes pour les portefeuilles Retail. Lorsqu une dégradation du pouvoir prédictif ou du caractère conservateur d un modèle est identifi ée, celui-ci est recalibré ou redéveloppé le cas échéant. Ces évolutions sont soumises à l approbation du régulateur conformément à la réglementation. Dans l attente de la mise en œuvre du nouveau modèle, des mesures conservatoires sont prises sur le modèle existant.
Pour ce qui concerne le taux de récupération global, l exercice de backtesting porte pour l essentiel sur l analyse des récupérations sur les opérations en défaut. Lorsque les dossiers sont clos, chacun des fl ux de récupération est actualisé à la date d entrée en défaut et rapporté au montant de l exposition. Lorsque les dossiers ne sont pas clos, soit le montant des provisions est utilisé afi n d estimer les récupérations futures, soit celles-ci sont estimées sur la base de profi ls statistiques de fl ux de récupération calibrés sur un historique. Le taux de récupération ainsi mesuré est comparé au taux de récupération prévu un an avant la survenance du défaut. Sur ce paramètre, par analogie à ce qui est