Document d enregistrement universel et rapport financier annuel 2020 - BNP PARIBAS196
4 états financiers consolidés au 31 décemBre 2020
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Notes annexes aux états financiers
Le graphique ci-après présente une comparaison entre la projection du PIB retenue dans le scénario central pour le calcul des ECL au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2020.
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Scénario central au 31 décembre 2020Scénario central au 31 décembre 2019
PI B en
in di ce
déc-22déc-21déc-20déc-19déc-18
Retour au niveau de PIB du quatrième trimestre 2019 :
31 décembre 2020
France 4e trimestre 2022
Italie 4e trimestre 2023
Belgique 4e trimestre 2022
Allemagne 2e trimestre 2022
Zone euro 3e trimestre 2022
États-Unis 4e trimestre 2021
Ces hypothèses sont comparables à celles du scénario de décembre 2020 de la Banque centrale européenne pour la zone euro qui retient également un retour du PIB à son niveau d avant-crise au troisième trimestre 2022.
Scénario adverse Le scénario adverse suppose la matérialisation de certains risques pour l économie, conduisant à une trajectoire économique beaucoup plus dégradée que dans le scénario central.
Dans l environnement actuel, le risque dominant est que la crise sanitaire ne se dissipe pas aussi rapidement que supposé dans le scénario central et que les conditions économiques se détériorent à nouveau.
Deux facteurs pourraient conduire à cette situation : a) une évolution moins favorable que prévu de la situation sanitaire ; b) un impact économique plus sévère qu anticipé de la crise sanitaire (en termes de chômage ou de faillites, par exemple).
Au-delà de ce risque dominant, les risques suivants sont accrus dans le contexte de crise sanitaire :
■ Crise prolongée, en raison d une demande durablement plus faible : La crise sanitaire pourrait déclencher une crise plus « classique » et donc plus longue, si elle provoque des dommages importants dans l économie (par exemple, un taux de chômage plus élevé, un nombre
plus élevé de faillites, etc.) qui affectent la demande intérieure. Ce phénomène pourrait notamment apparaître lors de la réduction ou de l arrêt des mesures prises par les gouvernements pour soutenir les ménages et les entreprises pendant la crise (chômage partiel, prolongation des droits à l allocation-chômage, prêts garantis par l État) ou si des secteurs clés (d un pays ou d une région donnée) sont sévèrement touchés par la crise (le tourisme étranger par exemple).
■ Pression sur la rentabilité des institutions financières : La crise sanitaire accroît les difficultés de remboursement de certains acteurs en particulier avec la réduction ou l arrêt des mesures de soutien prises par les gouvernements pendant la crise. À ce risque s ajoutent de possibles turbulences financières et le niveau très bas des taux d intérêt. Ces développements sont susceptibles de peser sur la rentabilité du secteur bancaire.
■ Nouvelles corrections sur les marchés financiers : La crise sanitaire a déjà eu un impact majeur sur la valorisation de certains actifs financiers. Selon l évolution de la crise sanitaire, de nouvelles corrections pourraient affecter certains marchés.
■ Tensions liées aux finances publiques : Compte tenu de l ampleur de la contraction de l activité et du montant du soutien budgétaire qui sera fourni par les gouvernements pour compenser ce choc majeur, les
➤ PIB ZONE EURO : INDICE BASE 100 AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2019