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Document de référence et rapport fi nancier annuel 2018 - BNP PARIBAS 293

5RISQUES ET ADÉQUATION DES FONDS PROPRES PILIER 3

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Synthèse des risques annuels

Les résultats réalisés de la Banque sont susceptibles de différer signifi cativement de ces objectifs pour diverses raisons, y compris en cas de réalisation d un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la présente section.

De plus, dans le cadre de l engagement de responsabilité environnementale de la Banque au titre de sa politique RSE, plusieurs initiatives ont été annoncées afi n de soutenir la transition énergétique vers une économie à faible bilan carbone, ce qui inclut une réduction des fi nancements destinés aux énergies les plus nocives pour l environnement. Ces mesures (ou des mesures similaires susceptibles d être prises à l avenir) pourraient dans certains cas affecter le résultat réalisé dans les secteurs concernés.

La Banque pourrait connaître des diffi cultés relatives à l intégration des sociétés acquises et pourrait ne pas réaliser les bénéfi ces attendus de ses acquisitions.

La Banque procède régulièrement à des acquisitions de sociétés. L intégration opérationnelle d activités acquises est un processus long et complexe. Une intégration réussie ainsi que la réalisation de synergies nécessitent, entre autres, une coordination satisfaisante des efforts du développement de l activité et du marketing, le maintien du personnel de direction clé, des politiques d embauche et de formation effi caces ainsi que l adaptation des systèmes d information et des systèmes informatiques. Toute diffi culté rencontrée au cours du processus de regroupement des activités est susceptible d engendrer une augmentation des coûts d intégration ainsi que des économies ou bénéfi ces plus faibles qu anticipés. De ce fait, il ne peut y avoir de garantie quant à l étendue des synergies réalisées ni quant à leur date de réalisation. De plus, le processus d intégration des activités opérationnelles existantes de la Banque avec les activités opérationnelles acquises pourrait perturber les activités d une ou plusieurs de leurs branches et détourner l attention de la Direction sur d autres aspects des activités opérationnelles de la Banque, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les activités et résultats de la Banque. Par ailleurs, dans certains cas, des litiges relatifs aux opérations de croissance externe pourraient avoir un impact défavorable sur les processus d intégration ou avoir d autres conséquences défavorables, notamment sur le plan fi nancier.

Bien que la Banque procède généralement à une analyse approfondie des sociétés qu elle envisage d acquérir, il n est souvent pas possible de conduire un examen exhaustif de celles-ci. La Banque pourrait voir augmenter son exposition aux actifs de mauvaise qualité et encourir un coût du risque plus élevé à la suite de ses opérations de croissance externe, en particulier dans les cas où elle n a pas pu mener un exercice de due diligence approfondi préalablement à l acquisition.

RISQUES LIÉS À LA GESTION DE LA BANQUE La Banque est exposée au risque de crédit et de contrepartie

En tant qu établissement de crédit, la Banque est exposée au risque d insolvabilité de ses clients et de ses contreparties. Ces risques affectent les États fi nanciers consolidés du Groupe lorsqu un client ou une contrepartie n est pas en mesure d honorer ses obligations et lorsque la valeur comptable de ces obligations fi gurant dans les États fi nanciers de la Banque est positive. Ces clients ou ces contreparties peuvent être des banques, des établissements fi nanciers, des entreprises industrielles ou commerciales, des États ou des entités étatiques, des fonds d investissement, ou des personnes physiques. Si le taux de défaut

des clients ou des contreparties augmente par rapport aux taux récents historiquement bas, la Banque pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions signifi catives pour créances irrécouvrables ou douteuses, ce qui affecterait alors sa rentabilité.

Bien que la Banque cherche à réduire son exposition au risque de crédit et de contrepartie en utilisant des méthodes de réduction du risque tel que le recours à des contrats de collatéral, l obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de crédit ou contrats d assurance emprunteur et d accords de compensation, il n est pas certain que ces techniques permettront de compenser les pertes résultant des défauts des contreparties. La Banque est également exposée au risque de défaut de toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crédit (comme une contrepartie au titre d un instrument dérivé ou un contrat d assurance emprunteur) et au risque de perte de valeur du collatéral. De plus, seule une fraction de l ensemble du risque de crédit et de contrepartie de la Banque est couverte par ces techniques. Par conséquent, la Banque est exposée de manière signifi cative à ces risques.

Toute augmentation substantielle des provisions ou tout engagement insuffi samment provisionné pourrait peser sur les résultats et sur la situation fi nancière de la Banque.

Dans le cadre de ses activités de prêt, la Banque constitue régulièrement des provisions pour créances douteuses, qui sont comptabilisées au compte de résultat à la rubrique coût du risque. Le niveau global des provisions de la Banque est établi en fonction de l historique des pertes, du volume et du type de prêts consentis, des normes sectorielles, des arriérés de prêts, des conditions économiques et d autres facteurs liés au taux de recouvrement de divers prêts ou à des méthodes statistiques basées sur des scénarios applicables à des catégories d actifs. La Banque s efforce de constituer des provisions adaptées. Pour autant, elle pourrait être amenée, à l avenir, à augmenter de manière signifi cative les provisions pour créances douteuses en réponse à une détérioration des conditions économiques ou à d autres facteurs. L augmentation signifi cative des provisions pour créances douteuses, la modifi cation substantielle du risque de pertes, tel qu estimé, inhérent au portefeuille de prêts non douteux ou encore la réalisation de pertes supérieures aux montants spécifi quement provisionnés, seraient susceptibles de peser sur les résultats opérationnels de la Banque et sur sa situation fi nancière.

Les stratégies de couverture mises en place par la Banque n écartent pas tout risque de perte.

La Banque pourrait subir des pertes si l un des instruments ou l une des stratégies de couverture qu elle utilise pour couvrir les différents types de risque auxquels elle est exposée s avérait inopérant. Nombre de ces stratégies s appuient sur l observation du comportement passé des marchés et l analyse des corrélations historiques. À titre d exemple, si la Banque détient une position longue sur un actif, elle pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le comportement permet généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Il se peut cependant que cette couverture soit partielle, que ces stratégies ne couvrent pas tous les risques futurs ou qu elles ne permettent pas une diminution effective du risque dans toutes les confi gurations de marché. Toute évolution inattendue du marché pourrait également diminuer l effi cacité de ces stratégies de couverture. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant de couvertures ineffectives sont comptabilisés pourrait accroître la volatilité des résultats publiés par la Banque.